Rendre l’agriculture moins polluante ?
L’agriculture productiviste et intensive est dépassée par les enjeux écologiques. Montré du doigt pour sa pollution excessive des sols, les enjeux se tournent désormais vers une agriculture à haute performance environnementale associant les besoins économiques et écologiques.
L’agriculture moins polluante est rendu possible en modifiant les pratiques.
Agrizone s’associe à cette démarche vertueuse.
Faire tourner et mixer les cultures
Associer deux cultures dans un champ présente plusieurs avantages. Mélanger une légumineuse au blé fixe l’azote contenu dans l’air et évite un apport excessif d’engrais azoté. De plus, ce mélange permet de diminuer l’utilisation d’énergie fossile et l’émission du gaz à effet de serre tout en rendant les plantes plus résistantes aux agressions extérieures. En limitant le recours aux pesticides, on favorise la rotation des cultures.
De même, la plantation de haies en bordure de champ permet d’abriter des insectes qui mangent les pucerons. Pour ménager les sols et leur permettre de se régénérer. Ces solutions ne réduisent pas la productivité et elles transforment nos paysages sans que nous ayons en nous en plaindre.
Des exploitations toujours plus autonomes
Une agriculture plus verte est loin d’être utopique.
Autrefois, nous n’utilisions pas de machines pour labourer, ensemencer et arroser. L’objet n’est pas de renoncer aux bienfaits de la technique, mais de mixer les méthodes. Des moutons mis à pâturer servent de désherbant naturel en saison d’interculture. Installer des panneaux solaires pour chauffer les exploitations ou mettre en service des turbines lorsqu’un cours d’eau se trouve à proximité réduisent l’utilisation d’énergie fossile. Les machines agricoles peuvent être alimentées en éthanol ou au gaz extrait de lisier comme en Autriche.
L’agriculture se place alors dans un cercle vertueux qui n’induit pas obligatoirement des baisses de rendement ni de qualité de production.
Un des premiers objectifs de l’agriculture verte consiste à lutter contre les méfaits de la monoculture pour rétablir une rotation des semis tout aussi rentable et productive pour les petits agriculteurs. Le recours au high-tech favorise également le développement d’une agriculture environnementale.
L’utilisation de drones pour ensemencer ou arroser uniquement les parcelles qui en ont besoin rationalise les coûts d’exploitation et économise l’eau. En 2018, 10 000 exploitations emploient des drones pour survoler 500 000 hectares. Cet équipement permet d’avoir une vision à 360° des cultures, d’optimiser les semis, d’intervenir sur les parcelles moins fertiles et d’ajuster l’hydrométrie en fonction de leur exposition. La data devient une aide précieuse pour l’agriculture verte qui demande agilité et bon sens pour être mise en pratique rapidement et parfois fort simplement.
Source : https://fr.weforum.org
- July 11, 2019
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